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L Le nouveau
service Galileo est prêt à fournir une précision de 20 cm (communication EASA)
30/01/2023840 VIEWS11 LIKES
ESA / Space in Member States / France
Les capacités de
Galileo se sont développées avec l’ajout d’un nouveau service de haute
précision, disponible gratuitement dans le monde entier pour toute personne
disposant d’un récepteur correctement équipé. Offrant une précision horizontale
jusqu’à 20 cm et une précision verticale de 40 cm, le service de
haute précision est activé grâce à un niveau supplémentaire de corrections de
positionnement en temps réel, fournies via un nouveau flux de données dans le
signal Galileo existant.
Le service de haute précision (HAS) de Galileo
Après des
mois de tests menés par les ingénieurs de l’ESA au centre technique ESTEC aux
Pays-Bas, le service de haute précision (HAS) de Galileo a été officiellement
déclaré disponible aux utilisateurs lors de la Conférence
spatiale européenne qui s’est tenue le 24 janvier 2023 à Bruxelles,
en Belgique.
« Galileo ne reste pas passif », souligne Javier Benedicto, directeur de la navigation à l’ESA. « Ce nouveau service de haute précision offre une dimension de précision inédite à tous ceux qui en ont besoin, tandis que l’Open Service Navigation Message Authentication – déjà disponible permet aux utilisateurs d’authentifier les signaux Galileo lorsqu’ils l’utilisent, afin de minimiser tout risque d’usurpation. De plus, un message d’intégrité amélioré du signal déployé l’année dernière réduit le temps de premier correctif tout en améliorant la robustesse globale de Galileo. »
« Le
rôle de l’ESA est de superviser ces mises à niveau fondamentales du système
Galileo, en collaboration avec le prestataire de services de Galileo EUSPA, l’Agence
de l’UE pour le programme spatial et son propriétaire, l’Union européenne.
D’autres améliorations de service apparaîtront avec le lancement des satellites
Galileo restants, suivis plus tard cette décennie par Galileo
deuxième génération. »
Le nouveau
message de correction HAS est intégré dans la bande « E6 » du signal
Galileo – généralement non accessible via des smartphones et autres
produits grand public, mais uniquement via des récepteurs haut de gamme.
Cependant, ce message est également mis à disposition via Internet, ouvrant la
perspective d’une adoption plus large par des appareils connectés et de son
développement dans la norme de service ouvert au cours des années à venir.
Déjà le
meilleur du monde
Le système européen
Galileo, composé à ce jour d’une constellation de 28 satellites et d’un segment
« sol » mondial, est déjà le service de navigation par satellite le
plus précis au monde, son service ouvert offrant une précision métrique.
L’Union européenne et l’ESA se sont associées pour développer Galileo, avec
l’ESA comme autorité technique. Cette année, l’Agence célèbre le 30e
anniversaire de ses premières recherches sur la navigation par satellite.
Avec ce nouveau
service Galileo, l’EUSPA cible des applications actuelles de haute
précision telles que l’agriculture de précision, la prospection des ressources,
les levés terrestres et hydrographiques ainsi que des secteurs émergents tels
que la robotique, la conduite autonome d’automobiles, de trains, de navires et
de drones ainsi que les jeux et le marketing en réalité augmentée, voire le vol
en formation de satellites.
Effectuer des relevés via la navigation par satellite
« Grâce
à ce nouveau service de haute précision, Galileo devient la première
constellation capable de fournir un service de haute précision à l’échelle
mondiale et directement via le signal dans l’espace et via Internet »,
commente Rodrigo da Costa, directeur exécutif de l’EUSPA. « Cette nouvelle
fonctionnalité pour Galileo favorisera l’innovation dans de nombreux secteurs
en aval. »
Maintenir
Galileo sur la bonne voie
Le principe
de base de Galileo est simple. Les satellites dans l’espace transmettent des
signaux intégrant une mesure du temps très précise, exacte à quelques milliardièmes
de seconde près. Un récepteur capte les signaux de quatre satellites Galileo
(ou plus) et mesure le temps qu’il a fallu à chaque signal pour l’atteindre. Il
convertit ensuite ces valeurs de temps en distance en multipliant les chiffres
par la vitesse de la lumière. Le récepteur vérifie ensuite les distances de
tous les satellites pour localiser son emplacement sur (ou au-dessus) de la
surface de la Terre.
Mais en
pratique, les orbites des satellites eux-mêmes et les horloges atomiques
embarquées qui gardent l’heure des signaux sont susceptibles de dériver. Les signaux
peuvent également subir divers niveaux de léger retard en raison des
interférences de « l’ionosphère », un segment électriquement actif de
l’atmosphère terrestre.
Ainsi, pour
maintenir le système sur la bonne voie, un réseau mondial de stations de détection
Galileo effectue une surveillance continue des satellites et de leurs signaux.
Leurs données sont utilisées pour compiler un ensemble de corrections qui sont
ensuite transmises aux satellites Galileo en vue d’être incorporées dans leurs
signaux de navigation, environ toutes les 100 minutes.
Considérez
Galileo comme une horloge planétaire unique, conçue pour être suffisamment
précise afin d’identifier et de mettre en évidence toutes les erreurs qui
s’accumulent au fil du temps.
Des
corrections plus rapides pour une meilleure précision
Le nouveau
HAS améliore encore ces performances grâce à l’utilisation d’un générateur de
données de haute précision, générant des corrections supplémentaires pour
Galileo ainsi que pour des satellites GPS américains. Ces corrections sont
ensuite relayées en temps réel vers des récepteurs compatibles via le signal
satellite Galileo, compilées en un seul message de 448 bits par seconde,
une capacité unique de la forme de
signal de Galileo soigneusement élaborée.
« Par
rapport au service ouvert Galileo, les corrections sont rendues disponibles
très rapidement et très fréquemment, avec une mise à jour des orbites des
satellites toutes les 30 secondes et des horloges des satellites toutes les 10
secondes », explique Daniel Blonksi, ingénieur des performances du système
Galileo à l’ESA. « Le message de correction HAS est conçu de manière à ce
que des récepteurs appropriés puissent bénéficier de plusieurs satellites le
diffusant, pour reconstruire très rapidement le message global. »
Le nouveau
service de haute précision est envisagé comme ayant deux niveaux de service. Le
niveau de service 1, déjà disponible, corrige les erreurs d’orbite et d’horloge
des satellites ainsi que les « biais » de signal internes propres à
chaque satellite de la constellation qui, une fois connus, peuvent permettre
une précision encore plus élevée grâce à des comparaisons directes de leur
phase de signal.
Le niveau de
service 2, destiné à être déployé dans toute l’Europe, les combinera avec des
corrections ionosphériques supplémentaires, rendues possibles par l’utilisation
de stations au sol supplémentaires pour lesquelles l’ESA prépare les mises à
niveau d’infrastructure nécessaires.
Galileo
Galileo est
actuellement le système de navigation par satellite le plus précis au monde. Il
dessert plus de trois milliards d’usagers sur la planète.
La phase de
pleine capacité opérationnelle du programme Galileo est gérée et financée par
l’Union européenne. La Commission européenne, l’ESA et l’EUSPA (l’Agence de
l’Union européenne pour le programme spatial) ont signé un accord selon lequel
l’ESA agit en qualité d’autorité en matière de conception et de principal
responsable du développement du système au nom de la Commission, et l’EUSPA en
qualité de gestionnaire d’exploitation et de fonctionnement de Galileo/EGNOS.
« Galileo » est une marque enregistrée dans la base de données de
l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle
(nº 002742237).
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Un des éléments auquel nous accordons beaucoup de poids est la préparation de l'espace de travail du télépilote sur le site de la mission.
Bien sûr, le télépilote a préparé sa mission sérieusement, analysé à l'aide des différents outils informatiques les environnements pour les déplacements à réaliser par le drone.
A l'arrivée sur site, tel que le prévoit sa check list "AVANT VOL", il vérifie que l'environnement est tel qu'il l'avait prévu : lignes hautes tensions, arbres, dénivelé, bâtiments, météo..
Il installe donc son drone prêt à réaliser sa mission.
La condition de la check list précisant très souvent "contrôle délimitation et sécurisation espace télépilote" étant remplie, il s'apprête à démarrer la mission.
En bon professionnel, il a sécurisé, délimité mais a-t-il contrôlé que cet espace ne comporte pas d'autres embuches telles que pierres, trottoirs, etc..
En cas de déplacement de sa part dans cet espace, peut-il reculer, avancer, se déplacer sans risque de tomber en heurtant une pierre, un trottoir? Lors de son contrôle, il a bien vu le trottoir mais c'est un élément que l'on maitrise en tant normal. Durant le vol, les yeux sur sa console, le télépilote va-t-il y penser?
Pour exemple, un de nos pilotes a vu son drone en vol envahi par des abeilles le considérant certainement comme un ennemi. Il a voulu ramener le drone vers le point d'atterrissage, celui-ci étant proche de lui. C'est là où les choses se sont gâtées car les abeilles sont directement venues vers lui et il a reculé, heurtant une pierre. Le télépilote est tombé, la console lui échappant. Heureusement, en mode GPS, l'appareil s'est stabilisé, la console n'a pas souffert durant la chute et le poser a pu se faire sans autre problème.
Bien sûr, il n'y a pas d'abeilles partout mais observez le cheminement du télépilote durant son vol et vous pourrez constater que très souvent il est en mouvement, parfois important.
Il suffit donc de rajouter dans sa check list la mention "Controle délimitation, sécurisation, absence d'obstacles espace télépilote".
Bons vols à tous
Nous abordons bien sûr ce sujet des demandes d'autorisations lors de nos formations drones à lyon mais on peut se demander quel organisme contacter en premier pour la réalisation de vols en milieu urbain (S3 dans les SCENARIOS NATIONAUX ) ou en milieu non urbain donc le tout en vol 'hors vue'.
Les organismes habituellement contactés pour les prises de vue en agglomération:
- Mairie
- gestionnaire aérodrome ou aéroport
- le ministère des armées
- la préfecture
- le gestionnaire ou DSAC pour vols qui dérogent aux dispositions prévues par les scénarios nationaux
et d'autres parfois..
On hésite parfois à faire part du projet à la mairie par exemple avant d'essayer d'obtenir l'accord du gestionnaire de l'aérodrome situé près du lieu d'évolution. Lequel en premier sans froisser les susceptibilités?
Choix toujours difficile alors revenons à la réglementation sachant qu'il n'y a pas de priorité pour les demandes d'autorisations:
- LA MAIRIE :
Un maire n'est pas compétent dans la gestion de l'espace aérien.
Il ne peut donc pas interdire le survol d un drone (c'est la compétence du préfet). En revanche, il est compétent pour des vols de drones dans des installations fermées type gymnase, etc et peut interdire la présence d'un télépilote/ décollage et atterrissage sur certains secteurs de sa commune.
- LE GESTIONNAIRE DE L'AERODROME - AEROPORT
Celui-ci peut refuser le vol de drone à proximité de son terrain si cela représente un danger pour les aéronefs ou les pilotes. Bien sûr, cela si on sort des hauteurs réglementaires (hauteur selon distance de l'axe de l'aérodrome). C'est un bon sujet de négociation et montrer ainsi nos capacités à être responsables en tant que professionnels.
- LA DSAC - Le ministère des armées
Ces services portent toujours un regard bienveillant sur nos requêtes sous réserve que les dossiers soient bien préparés. Montrer que nous comprenons les différents aspects de la sécurité des vols de drone professionnel, que nous tenons nos engagements aidera fortement à ce que les autorisations soient données en toute quiétude.
En résumé, la préparation des dossiers, des éléments de sécurité que vous avez prévus sont autant d'éléments que vos contacts apprécieront.
- LA PREFECTURE
Un dossier correctement ficelé avec toutes les pièces nécessaires aura toujours un bon retour et une plus grande célérité de traitement des services de la préfecture.
N'oublions pas non plus que vous aurez probablement à réaliser des vols dans les mêmes secteurs et donc à être en contact avec les mêmes organismes..
Bons vols à tous
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