dimanche 12 février 2023

 


LE CIEL FRANCAIS VA ETRE PERTURBE DU 16 FEVRIER AU 10 MARS

On peut croire que l'exercice OrioN ne concerne pas nos évolutions drones car la majorité des espaces en question sont à des niveaux très hauts mais quand on prête une attention particulière , on trouve des zones démarrant à la surface.
Il est donc très fortement recommandé de consulter toutes les informations aéronautiques avant les vols durant cette période.


 

EXERCICE ORION 2023

La dégradation du contexte international a conduit la France à envisager l’hypothèse d’un engagement majeur de haute intensité et d’y préparer ses armées.

 

Un cycle triennal de préparation opérationnelle des forces armées commence avec un premier exercice ORION planifié en 4 phases en février/mars qui vise à entrainer les armées françaises dans un cadre interarmées multinational.

·    Les phases 1 et 3 sont des exercices assistés par ordinateur quand les phases 2 et 4 sont des exercices en direct sur le terrain.

·    Les phases 2 avec un grand nombre de forces impliquées (Armée de l'Air et de l'Espace, Marine Nationale, Armée de Terre, Forces Spéciales, unités étrangères) et plus de 7000 soldats engagés et 4 (qui impliquera 12 000 militaires) font l’objet, au niveau aéronautique, de la publication de 2 SUP AIP :

·    le SUP AIP 013/23 publié le 26 janvier (valide du 16 février au 10 mars),

·    le SUP AIP 012/33 publié le 26 janvier (valide du 21 février au 9 mars)


De nombreuses zones dangereuses temporaires (ZDT) et réglementées (ZRT) seront également créées dans plusieurs régions d'information de vol (FIR) françaises et notamment à proximité des frontières espagnole et italienne.

 

Pour des raisons évidentes de Sécurité Aérienne, la diffusion de ces informations et de ces supports au sein de nos aéroclubs et à destination de nos pilotes est primordiale.

 

 

 




 

L Le nouveau service Galileo est prêt à fournir une précision de 20 cm (communication EASA)

ESA logo


 

30/01/2023840 VIEWS11 LIKES

ESA / Space in Member States / France

Les capacités de Galileo se sont développées avec l’ajout d’un nouveau service de haute précision, disponible gratuitement dans le monde entier pour toute personne disposant d’un récepteur correctement équipé. Offrant une précision horizontale jusqu’à 20 cm et une précision verticale de 40 cm, le service de haute précision est activé grâce à un niveau supplémentaire de corrections de positionnement en temps réel, fournies via un nouveau flux de données dans le signal Galileo existant.

Le service de haute précision (HAS) de Galileo

Après des mois de tests menés par les ingénieurs de l’ESA au centre technique ESTEC aux Pays-Bas, le service de haute précision (HAS) de Galileo a été officiellement déclaré disponible aux utilisateurs lors de la Conférence spatiale européenne qui s’est tenue le 24 janvier 2023 à Bruxelles, en Belgique.

« Galileo ne reste pas passif », souligne Javier Benedicto, directeur de la navigation à l’ESA. « Ce nouveau service de haute précision offre une dimension de précision inédite à tous ceux qui en ont besoin, tandis que l’Open Service Navigation Message Authentication – déjà disponible  permet aux utilisateurs d’authentifier les signaux Galileo lorsqu’ils l’utilisent, afin de minimiser tout risque d’usurpation. De plus, un message d’intégrité amélioré du signal déployé l’année dernière réduit le temps de premier correctif tout en améliorant la robustesse globale de Galileo. » 



Les satellites Galileo

« Le rôle de l’ESA est de superviser ces mises à niveau fondamentales du système Galileo, en collaboration avec le prestataire de services de Galileo EUSPA, l’Agence de l’UE pour le programme spatial et son propriétaire, l’Union européenne. D’autres améliorations de service apparaîtront avec le lancement des satellites Galileo restants, suivis plus tard cette décennie par Galileo deuxième génération. »

Le nouveau message de correction HAS est intégré dans la bande « E6 » du signal Galileo – généralement non accessible via des smartphones et autres produits grand public, mais uniquement via des récepteurs haut de gamme. Cependant, ce message est également mis à disposition via Internet, ouvrant la perspective d’une adoption plus large par des appareils connectés et de son développement dans la norme de service ouvert au cours des années à venir.


Un satellite Galileo en orbite

Déjà le meilleur du monde

Le système européen Galileo, composé à ce jour d’une constellation de 28 satellites et d’un segment « sol » mondial, est déjà le service de navigation par satellite le plus précis au monde, son service ouvert offrant une précision métrique. L’Union européenne et l’ESA se sont associées pour développer Galileo, avec l’ESA comme autorité technique. Cette année, l’Agence célèbre le 30e anniversaire de ses premières recherches sur la navigation par satellite.

Avec ce nouveau service Galileo, l’EUSPA cible des applications actuelles de haute précision telles que l’agriculture de précision, la prospection des ressources, les levés terrestres et hydrographiques ainsi que des secteurs émergents tels que la robotique, la conduite autonome d’automobiles, de trains, de navires et de drones ainsi que les jeux et le marketing en réalité augmentée, voire le vol en formation de satellites.

Effectuer des relevés via la navigation par satellite

« Grâce à ce nouveau service de haute précision, Galileo devient la première constellation capable de fournir un service de haute précision à l’échelle mondiale et directement via le signal dans l’espace et via Internet », commente Rodrigo da Costa, directeur exécutif de l’EUSPA. « Cette nouvelle fonctionnalité pour Galileo favorisera l’innovation dans de nombreux secteurs en aval. »

 

 

Maintenir Galileo sur la bonne voie

Le principe de base de Galileo est simple. Les satellites dans l’espace transmettent des signaux intégrant une mesure du temps très précise, exacte à quelques milliardièmes de seconde près. Un récepteur capte les signaux de quatre satellites Galileo (ou plus) et mesure le temps qu’il a fallu à chaque signal pour l’atteindre. Il convertit ensuite ces valeurs de temps en distance en multipliant les chiffres par la vitesse de la lumière. Le récepteur vérifie ensuite les distances de tous les satellites pour localiser son emplacement sur (ou au-dessus) de la surface de la Terre.


Principe de fonctionnement de la navigation par satellite

Mais en pratique, les orbites des satellites eux-mêmes et les horloges atomiques embarquées qui gardent l’heure des signaux sont susceptibles de dériver. Les signaux peuvent également subir divers niveaux de léger retard en raison des interférences de « l’ionosphère », un segment électriquement actif de l’atmosphère terrestre.

Ainsi, pour maintenir le système sur la bonne voie, un réseau mondial de stations de détection Galileo effectue une surveillance continue des satellites et de leurs signaux. Leurs données sont utilisées pour compiler un ensemble de corrections qui sont ensuite transmises aux satellites Galileo en vue d’être incorporées dans leurs signaux de navigation, environ toutes les 100 minutes. 

Considérez Galileo comme une horloge planétaire unique, conçue pour être suffisamment précise afin d’identifier et de mettre en évidence toutes les erreurs qui s’accumulent au fil du temps.









Fourniture du service de haute précision (HAS)

Des corrections plus rapides pour une meilleure précision

Le nouveau HAS améliore encore ces performances grâce à l’utilisation d’un générateur de données de haute précision, générant des corrections supplémentaires pour Galileo ainsi que pour des satellites GPS américains. Ces corrections sont ensuite relayées en temps réel vers des récepteurs compatibles via le signal satellite Galileo, compilées en un seul message de 448 bits par seconde, une capacité unique de la forme de signal de Galileo soigneusement élaborée

Centre de contrôle de Galileo

« Par rapport au service ouvert Galileo, les corrections sont rendues disponibles très rapidement et très fréquemment, avec une mise à jour des orbites des satellites toutes les 30 secondes et des horloges des satellites toutes les 10 secondes », explique Daniel Blonksi, ingénieur des performances du système Galileo à l’ESA. « Le message de correction HAS est conçu de manière à ce que des récepteurs appropriés puissent bénéficier de plusieurs satellites le diffusant, pour reconstruire très rapidement le message global. »

Le nouveau service de haute précision est envisagé comme ayant deux niveaux de service. Le niveau de service 1, déjà disponible, corrige les erreurs d’orbite et d’horloge des satellites ainsi que les « biais » de signal internes propres à chaque satellite de la constellation qui, une fois connus, peuvent permettre une précision encore plus élevée grâce à des comparaisons directes de leur phase de signal. 


La constellation Galileo

Le niveau de service 2, destiné à être déployé dans toute l’Europe, les combinera avec des corrections ionosphériques supplémentaires, rendues possibles par l’utilisation de stations au sol supplémentaires pour lesquelles l’ESA prépare les mises à niveau d’infrastructure nécessaires.

 

 

Galileo

Galileo est actuellement le système de navigation par satellite le plus précis au monde. Il dessert plus de trois milliards d’usagers sur la planète.

La phase de pleine capacité opérationnelle du programme Galileo est gérée et financée par l’Union européenne. La Commission européenne, l’ESA et l’EUSPA (l’Agence de l’Union européenne pour le programme spatial) ont signé un accord selon lequel l’ESA agit en qualité d’autorité en matière de conception et de principal responsable du développement du système au nom de la Commission, et l’EUSPA en qualité de gestionnaire d’exploitation et de fonctionnement de Galileo/EGNOS. « Galileo » est une marque enregistrée dans la base de données de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (nº 002742237).

jeudi 20 mai 2021

Formation drone : Le nouvel examen CATEGORIE OUVERTE est en ligne MAIS....

Que vous soyez exploitant en catégorie ouverte ou spécifique, télépilote ou propriétaire d'un aéronef télépiloté, AlphaTango® vous permettra de réaliser en ligne la plupart des démarches administratives nécessaires à votre activité.

AlphaTango®

AlphaTango® est un portail web administré par la DSAC et mis à la disposition des utilisateurs d’aéronefs télépilotés, leur permettant de :

  • gérer leurs données personnelles
  • enregistrer les aéronefs dont ils sont propriétaires (cette fonctionnalité sera disponible dès la publication des textes d’application de la Loi n° 2016-1428 relative au renforcement de la sécurité de l'usage des drones civils)
  • obtenir une attestation de suivi de formation, pour les télépilotes de loisir qui ont suivi la formation en ligne Fox AlphaTango et une formation équivalente dispensée par les fédérations FAAM/UFOLEP
  • déclarer leur activité d’exploitant professionnels et réaliser les autres démarches applicables à cet aéronef (bilan annuel d’activités, notification de certains vols au Ministère des Armées ou à la préfecture territorialement compétente)
Ainsi s'enregistrer sur alpha tango,  suivre les cours en ligne est simple..


MAIS ATTENTION, lorsque vous passerez l'examen en ligne et que vous obtiendrez un résultat minimum de 30 bonnes réponses sur les 40, vous ne pourrez plus revoir vos mauvaises réponses et ainsi améliorer vos connaissances.

Connaitre ses erreurs est un grand pas dans la formation des pilotes drone comme dans tous les domaines. Malheureusement, pour une raison inconnue, la DGAC ne communique pas sur les mauvaises réponses que vous avez données.

D'où notre conseil : essayez de conforter vos connaissances au maximum avant de passer l'examen télépilote Catégorie ouverte.


Bons vols à tous



mercredi 19 mai 2021

Formation pilote drone : check list "arrivée sur site" : l'environnement immédiat du télépilote

Les facteurs humains dans le pilotage drone interviennent pour beaucoup dans la réussite de nos missions, que ce soit en termes de sécurité ou de qualité de la réalisation du vol.

Un des éléments auquel nous accordons beaucoup de poids est la préparation de l'espace de travail du télépilote sur le site de la mission.

Plaçons nous dans les conditions de réalisation d'une mission du télépilote :

Bien sûr, le télépilote a préparé sa mission sérieusement, analysé  à l'aide des différents outils informatiques les environnements pour les déplacements à réaliser par le drone. 

A l'arrivée sur site, tel que le prévoit sa check list "AVANT VOL", il vérifie que l'environnement est tel qu'il l'avait prévu : lignes hautes tensions, arbres, dénivelé, bâtiments, météo..  

Il installe donc son drone prêt à réaliser sa mission. 

La condition de la check list précisant très souvent   "contrôle délimitation et sécurisation espace télépilote" étant remplie, il s'apprête à démarrer la mission.

En bon professionnel,  il a sécurisé, délimité mais a-t-il contrôlé que cet espace ne comporte pas d'autres embuches telles que pierres, trottoirs, etc..

En cas de déplacement de sa part dans cet espace, peut-il reculer, avancer, se déplacer sans risque de tomber en heurtant une pierre, un trottoir? Lors de son contrôle, il a bien vu le trottoir mais c'est un élément que l'on maitrise en tant normal. Durant le vol, les yeux sur sa console, le télépilote va-t-il y penser?

Pour exemple, un de nos pilotes a vu son drone en vol envahi par des abeilles le considérant certainement comme un ennemi. Il a voulu ramener le drone vers le point d'atterrissage, celui-ci étant proche de lui. C'est là où les choses se sont gâtées car les abeilles sont directement venues vers lui et il a reculé, heurtant une pierre. Le télépilote est tombé, la console lui échappant. Heureusement, en mode GPS, l'appareil s'est stabilisé, la console n'a pas souffert durant la chute et le poser a pu se faire sans autre problème.

Bien sûr, il n'y a pas d'abeilles partout mais observez le cheminement du télépilote durant son vol et vous pourrez constater que très souvent il est en mouvement, parfois important.

Pour éviter ce souci :

Il suffit donc de rajouter dans sa check list la mention "Controle délimitation, sécurisation, absence d'obstacles espace télépilote".

Bons vols à tous 

Toujours plus d'informations

Missions pilote drone : Y-a-t-il une priorité dans les demandes d'autorisation pour vol drone S2 S3

Les demandes d'autorisations drone 

Nous abordons bien sûr ce sujet des demandes d'autorisations lors de nos formations drones à lyon  mais on peut se demander quel organisme contacter en premier pour la réalisation de vols en milieu urbain (S3 dans les SCENARIOS NATIONAUX ) ou en milieu non urbain donc le tout en vol 'hors vue'.                                

Les organismes habituellement contactés pour les prises de vue en agglomération:


Pilote de drone

- Mairie

- gestionnaire aérodrome ou aéroport

- le ministère des armées

- la préfecture

- le gestionnaire ou DSAC pour vols qui dérogent aux dispositions prévues par les scénarios nationaux

et d'autres parfois..

On hésite parfois à faire part du projet à la mairie par exemple avant d'essayer d'obtenir l'accord du gestionnaire de l'aérodrome situé près du lieu d'évolution. Lequel en premier sans froisser les susceptibilités?

Choix toujours difficile alors revenons à la réglementation sachant qu'il n'y a pas de priorité pour les demandes d'autorisations:

    - LA MAIRIE : 

Un maire n'est pas compétent dans la gestion de l'espace aérien. 

Il ne peut donc pas interdire le survol d un drone (c'est la compétence du préfet). En revanche, il est compétent pour des vols de drones dans des installations fermées type gymnase, etc et peut interdire la présence d'un télépilote/ décollage et atterrissage sur certains secteurs de sa commune.

 La mairie, ainsi que les services municipaux, services de police pourront intervenir dans la mise en place d'un périmètre de sécurité (protection des tiers, informations, etc.

 Il est toujours souhaitable d'informer la mairie de vols de drone au dessus de l'espace public même si ces vols ont fait l'objet d'une déclaration auprès de la préfecture du département survolé(cas de vol en "zone peuplée")

- LE GESTIONNAIRE DE L'AERODROME - AEROPORT

Celui-ci peut refuser le vol de drone à proximité de son terrain si cela représente un danger pour les aéronefs ou les pilotes. Bien sûr, cela si on sort des hauteurs réglementaires (hauteur selon distance de l'axe de l'aérodrome). C'est un bon sujet de négociation et montrer ainsi nos capacités à être responsables en tant que professionnels.

- LA DSAC - Le ministère des armées

Ces services portent toujours un regard bienveillant sur nos requêtes sous réserve que les dossiers soient bien préparés. Montrer que nous comprenons les différents aspects de la sécurité des vols de drone professionnel, que nous tenons nos engagements aidera fortement à ce que les autorisations soient données en toute quiétude.

En résumé, la préparation des dossiers, des éléments de sécurité que vous avez prévus sont autant d'éléments que vos contacts apprécieront.

- LA PREFECTURE 

Un dossier correctement ficelé avec toutes les pièces nécessaires aura toujours un bon retour et une plus grande célérité de traitement des services de la préfecture.


N'oublions pas non plus que vous aurez probablement à réaliser des vols dans les mêmes secteurs et donc à être en contact avec les mêmes organismes..

 

Bons vols  à tous

Toujours plus d'informations sur



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